Le Pays Gabaye ...ce pays Olé chez moé!
On
appelle saintongeais (patouê saintonjhouê, jhabrail), la langue
vernaculaire parlée dans les anciennes provinces d'Aunis, Saintonge et Angoumois.
On l'appelle aussi le charentais. C'est une langue d'oil.
Son
aire couvre tout le département de la Charente-Maritime, l'ouest et le
centre du département de laCharente, le nord du département de la Gironde avec
son Pays Gabaye et ses enclaves saintongeaises autour deMonségur; est
également concernée la partie aunisienne (sud Vendée) et saintongeaise
(sud Deux-Sèvres) duMarais poitevin.
Aujourd'hui,
le saintongeais n'est plus guère parlé que dans les campagnes. On le trouve
encore dans des spectacles, des revues, des émissions de radio. Certains mots
issus du saintongeais sont encore utilisés dans la région. Des mots comme
la since (serpillère) sont si répandus qu'ils peuvent être considérés
à tort comme des mots de français.
Une
association, la SEFCO (Société d'ethnologie et de folklore du centre-ouest),
fait encore vivre la langue régionale à travers une revue, le Subiet (sifflet
en charentais), publiée tous les deux mois.
La
revue Xaintonge est publiée, quant à elle, deux fois par an. Ses
articles sont soit en saintongeais, soit en français.
Le
grand promoteur du parler charentais fut au début du XXe siècle le
"barde saintongeais" Goulebenéze, relayé
par Odette Comandon, auteur de comédies et de contes, actrice et conteuse
patoisante.
Prononciation [modifier]
Le
digramme 'jh' indique que le [ʒ] du français standard (orthographié <j> ou
<ge>) se prononce en saintongeais [h] (fricative glottale
n'existant pas en français contemporain, mais existant notamment en anglais ou
en arabe ح). Par exemple :
« mojhète » se prononce [mohet], « parlanjhe » se prononce
[parlɑ̃h].
Le son
« ien » est prononcé « eun » ; par exemple, « un
cheun » pour « un chien », « un reun » pour « un
rien ».
[wa] peut
se prononcer [e] : par exemple « droit » devient
« dré ».
Le r
est légèrement roulé [r].
Le i
est légèrement ouvert. Ex: « utile » se prononce [ytɪl].
Chez
bon nombre de locuteurs, le é ouvert [ɛ] n'existe pas. Il est remplacé par le é fermé [e] dans
toutes les positions, mais seulement en syllabe fermée. Ainsi
« lait » devient [lé], « paisible » devient [pézib]. Par
contre le ê ou è (en syllabe ouverte) est légèrement exagéré et diphtongué;
ainsi « crème » se prononce [kraɛm], « Marennes » se prononce [maraɛn].
Merci Wikipédia
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